Interview de Clémentine Célarié

septembre 1st, 2011

Je veux que mon métier serve à quelque chose » 

 

Adapté du roman éponyme de Fabienne Piel, J’ai peur d’oublier raconte l’histoire vraie d’une femme de tête qui souffre de la maladie d’Alzheimer. En interprétant ce personnage, Clémentine Célarié a été confrontée à « un océan d’émotions ». « Tout ce que j’attends d’un rôle », confie-t-elle.

 

« C’est très particulier de savoir que le personnage que vous interprétez existe. Fabienne Piel vit avec Alzheimer. Elle a eu le courage de le raconter dans un livre. Fait rare puisque, généralement, la perte de mémoire empêche les patients atteints de cette affection d’en parler. Le film est tiré de ce récit où elle narre les premiers troubles et symptômes, la découverte de son mal et la dégénérescence. Elle décrit, par exemple, la mémoire qui part comme une vague qui ne reviendra peut-être pas. Il faut un immense courage pour écrire sur sa maladie. Une maladie dure, violente et affreuse. Fabienne est quelqu’un de fort, une femme de caractère, ce qui rend d’autant plus intéressante sa description de son état. Nous avons en commun une forte personnalité. »

 

 

Outre son livre, qu’est-ce qui vous a aidée à entrer dans le personnage ?  J’ai regardé une émission sur les femmes malades d’Alzheimer, des mères de famille entre 40 et 50 ans. Fabienne Piel en faisait partie. Je l’ai vue bouger, parler. J’ai vu sa coquetterie, sa féminité, sa force. Son côté femme libre aussi. Ça m’a beaucoup aidée.

 

L’avez-vous rencontrée avant le film ?  Non, je le souhaitais mais la production n’y tenait pas. Je comprends. Fabienne et moi étant des émotives, elle craignait qu’un lien très fort, étouffant, s’installe entre nous, me poussant d’une certaine manière à copier Fabienne. Mais j’avais son récit, J’ai peur d’oublier, comme livre de chevet. C’était ma bible. Je lisais et relisais les passages où elle analyse ses états et ses impressions. La façon dont Fabienne dépeint sa maladie est pour moi un océan d’émotions. Elle offre ses états d’âme, parfois monstrueux, la violence et la richesse de ses sentiments… Tout ce que j’attends d’un rôle.

 

C’est-à-dire…

Ici, c’est un voyage dans les âges ; il n’y a ni frein, ni logique, il y a des ruptures. Je refuse de plus en plus les personnages limités. Je ne fais pas un métier pour être salariée. Je veux jouer des situations et des sentiments forts. Ce rôle a été un événement pour moi.

 

Aviez-vous des craintes quand on vous a proposé le rôle ?  Que ce soit racoleur. Mais une fois que j’ai lu le scénario et vu Babou (Elisabeth Rappeneau, ndlr), quelqu’un d’élégant et sensible, c’était fini. Je déteste le pathos. Je déteste que l’on se serve du malheur des gens pour faire de l’audimat. J’aime la pudeur, l’élégance et la force avec lesquelles le livre et le scénario (de Catherine Ramberg, ndlr) ont été écrits. Jamais Fabienne Piel ne s’apitoie sur elle-même. Ce qu’elle décrit est tellement violent qu’Elisabeth Rappeneau et moi-même, nous ne devions pas polir le propos, ni le rendre doucereux. Je voulais que sa vérité soit retranscrite avec le maximum de profondeur et de justesse. Que ce soit aussi fort que l’était la réalité. Connaissant Elisabeth Rappeneau, je n’avais rien à craindre ; elle est d’une grande exigence. Les partenaires étaient bien sûr aussi très importants puisque si l’un sonnait faux, c’était foutu. Or, Daniel Russo, que je connais bien, est un immense acteur, un homme d’une grande humanité. Patrick Catalifo est fantastique. Sa vérité est d’une violence incroyable. Travailler avec de tels partenaires est essentiel pour moi qui aime m’impliquer à fond.

 

Qu’est-ce qui vous tracassait avec ce rôle ?  Je m’inquiétais toujours d’en faire trop. De la façon dont Fabienne Piel aurait réagi. Je craignais qu’elle se sente dépossédée. Mais quelque temps après le tournage, elle est venue à Avignon où je donnais un concert avec mes fils. C’était extrêmement émouvant. Nous nous sommes tutoyées immédiatement ; nous avions toutes les deux l’impression de nous connaître, elle par la télévision, moi par son livre. Comme si j’avais vécu dans sa peau pendant un mois. Elle m’a demandé de parrainer son association.

 

Et ?

Aujourd’hui, l’heure est à la solidarité et à l’écoute, au non-jugement et à la non-exclusion. Je veux que mon métier soit de plus en plus un passeur, qu’il serve à quelque chose. Depuis le tournage, je me sens extrêmement concernée par la maladie. C’est la façon dont Fabienne a parlé d’Alzheimer et non l’affection en elle-même qui touche et qui a été passionnant à jouer. Les personnages qui se battent pour quelque chose sont toujours magnifiques et, encore davantage, lorsqu’il s’agit d’un combat intérieur. Fabienne se bat contre une partie d’elle-même. Quand on joue un tel personnage, on se sent redevable. On a envie de dire merci.

 

Propos recueillis par Céline Boidin-Lounis / France 2

J’ai peur d’oublier : un téléfilm inédit sur l’Alzheimer avec Clémentine Célarié le 21 septembre sur France 2

septembre 1st, 2011

À l’occasion de la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, France 2 diffuse le mercredi 21 septembre 2011à 20h35 J’ai peur d’oublier. Clémentine Célarié se glisse, dans ce téléfilm inédit, dans la peau d’une femme atteinte d’une forme précoce de la maladie d’Alzheimer.

Après Madame Sans-gêne, les téléspectateurs de France 2 retrouveront Clémentine Célarié dans un tout autre rôle. La chaîne diffuse en effet à l’occasion de la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer un téléfilm inédit racontant l’histoire vraie d’une mère de famille touchée par une forme précoce de cette maladie.

Réalisé par Elisabeth Rappeneau, J’ai peur d’oublier est un téléfilm adapté du roman éponyme de Fabienne Piel, une mère de famille atteinte de la maladie d’Alzheimer. Elle raconte dans ce livre la découverte de la maladie, ses angoisses et la perte petit à petit de sa mémoire. Pour incarner cette mère de deux enfants, Elisabeth Rappeneau a porté son choix sur Clémentine Célarié.

Si le téléfilm est inspiré d’une histoire vraie, la réalisatrice a également laissé libre court à son imagination et a introduit dans l’histoire une fuite de l’héroïne avec un marginal. Un matin Fabienne quitte son domicile mais ne parvient pas à se rappeler où elle va ni d’où elle vient. Elle fait alors la rencontre d’un homme avec qui elle entreprend un road trip de 48 heures. Sa famille très inquiète, part alors à sa recherche en se rappelant les instants de bonheur partagés avec elle.

Pour incarner les différents personnages de cette histoire, Elisabeth Rappeneau a fait appel à Daniel Russo (Paul), Patrick Catalifo (Patrick) et Geneviève Fontanel (la mère de Fabienne).

Ce téléfilm est à découvrir le mercredi 21 septembre à 20h35 sur France 2.  photo : CLEMENTINE CELARIE notre marraine de la vie sans oubli avec PIEL FABIENNE vice presidente clementine celarie

 

achat et essai de la caleche

août 14th, 2011

Achat avec le don du lions club “verte Eaux” de l’iles sur sorgue de la caleche .Essai avec moustache notre  Anes de l’association la vie sans oubli  pour de futur randoo …

Don du lions club

août 14th, 2011

Remise du cheque le 23 juin 2011 par le lions club “vertes Eaux”

de l’Isle sur sorgue pour le financement de la caleche

 

repas champêtre et randoo avec les Anes inviter par la vie sans oubli

juin 24th, 2011

une journee avec  les adherents association de vaucluse alzheimer et la vie  sans oubli chez fabienne et patrick  journee de partage ….

bientot des randoo en caleche pour la vie sans oubli

juin 1st, 2011

grâce a Alain beranger http://www.equipassion-donzere.fr/qui nous aimablement prêter une calèche nous pouvons nous entraîné en attendant avoir les subvention pour en financer une quatre roues photo moustache et pompom au travaille

les apres midi randoo

juin 1st, 2011

vaucluse alzheimer invite c’est participants a ces atelier a venir nous rejoindre le 15 juin a
 
Cet après-midi convivial qui se déroulera chez Fabienne et Patrick Piel avec “la vie sans oubli”. Ils nous accueilleront avec leur invitée,
Cathy Morice, art-thérapeute et responsable du « Bistrot Mémoire » du Pays de Douarnenez.
 
Lisa Junglas et Marie Berthet seront présentes au cours de cet après-midi convivial qui se déroulera le :15 juin 2011
 
Repas champêtre dans le jardin.Suivi, au choix;D’atelier de collage et d’écriture (Cathy Morice)D’atelier mémoire et espaces du corps par le mouvement, le rythme et la méthode Feldenkrais” (Tania Kraus)D’une Randonnée avec les ânes…pensez à apporter de bonnes chaussures de marche….ou simplement, passer un moment agréable, de partage et d’échange.Vous pourrez amener votre tenue de bain, une piscine pourra nous rafraichir si le temps le permet ! Maillots, serviette et chapeau seront sans doute les bienvenus

RANDONNÉES AVEC LES ÂNES:CHANGEONS LE REGARD SUR LA MALADIE D’ALZHEIMER ET

mars 21st, 2011

Pour pouvoir réaliser ce projet et organiser plusieurs randonnées chaque année, il manque à l’association « La vie sans oubli » une remorque pour pouvoir transporter mes deux ânes et divers petits matériels pour équiper les ânes.,jusqu’au point de départ de la randonnée et les ramener à la maison.C’est au nom de l’association «La vie sans oubli » que je viens vous demander une subvention ,sponsor, Ce sont les seuls éléments qui manquent pour mener à bien notre projet porteur d’espoir pour les malades et leurs familles

Cette activité présente les avantages suivants pour les membres de nos associations :

ü     Pendant quelques jours, ils sortent de ce milieu de vie quotidienne où ils ont des difficultés à communiquer avec leurs proches parce qu’ils se sentent mal jugés.

ü     Ils se retrouvent entre personnes qui ont les mêmes soucis et qui vont partager une petite aventure dépaysante  qui va les aider créer des liens avec les autres et, je l’espère, faire évoluer l’état d’esprit à leur retour dans leurs familles auprès de leurs proches.

ü     Les personnes non malades vont trouver le temps de parler, de se rassurer, d’analyser et de faire évoluer leurs réactions avec l’aide des autres, face à ces actes difficiles à comprendre. Aujourd’hui, Il n’existe pas de procédure enseignée pour vivre en famille avec cette maladie. Chacun doit la forger.

ü     Les animaux ont toujours apporté une aide précieuse aux personnes atteintes de différentes maladies. Il y a, sur ce sujet, un consensus scientifique. Dans ce projet, ils représentent un élément important de confort, car ils vont porter les bagages et un élément de sécurité car ils ont la possibilité de porter une personne en cas de difficulté.  

dans nos projet le chemin de Compostelle,chemin de steveson

Dans quelques semaines, Clémentine Célarié reprendra le chemin des tournages pour France 2. La comédienne va en effet se glisser dans la peau d’une femme souffrant de la maladie d’Alzheimer, dans l’adaptation du livre de Fabienne Piel

mars 15th, 2011

clementine celarié

Prise direct sur France 2 ce mardi soir

mars 15th, 2010

Voici un descriptif de l’émission tiré du site de France 2:

Ils sont jeunes, dans la force de l’âge, ont construit une vie et brutalement ils perdent la mémoire. Suite à un accident ou frappé prématurément par la maladie, ils doivent vivre sans souvenirs. Fabienne, 44 ans, mère d’une nombreuse famille est atteinte de la maladie d’Alzheimer depuis 7 ans. André est géologue, il a 40 ans, est marié et père de deux petites filles de 5 et 7 ans. Suite à une attaque, il a tout oublié. Il est atteint d’amnésie sévère. Bernard est consultant dans le milieu financier. Avec sa femme, ils ont passé 20 ans sous la coupe d’un thérapeute qui les a convaincus de mauvais traitements dans l’enfance et qui leur a extorqué plus de 700 000 euros

http://guidetv.france2.fr/jsp/prog/fiche.jspx?idProg=32115815

Rendez vous le 16 mars à partir de 20h35 sur France 2 pour l’émission “Prise Direct”